Butterfly (épilogue)

Butterfly

(épilogue)

 

Nous écoutons parfois sans comprendre

Du moment que la mélodie soit tendre

Dans la musique et ses méandres

Peu importe ce que les paroles essaient de nous vendre

Les projecteurs, partout, cachent les cendres

Avec nos rires, nos idées, nos désirs à apprendre

 

S'il vous vient l'idée de me traduire

N'oubliez pas de tout relire

Les préjugés il faut les fuir

Et les mensonges les détruire

Du courage pour éviter le pire,

Du bonheur pour l'avenir

Bubble

Bubble

Entre deux bulles tu parles de lui
Mais j'ai beau regarder il n'est pas ici

Une belle histoire celle de votre folle nuit
Le bruit le désir et la passion qui vous réunit

Ton regard intense qui déchire le bruit
Et entre deux bulles je te regarde aussi

La musique profonde couvre tes mots fortuit
Et les lumières mon regard qui fuit

Une autre bulle une autre histoire
Et nous qui plongeons dans le noir

Au bout du couloir l'ombre s’évanouit
Et le sol tremble sous le bruit

Entre deux bulles tu parles de lui
Mais c'est avec moi que tu danses ici

Dépasser la ligne c'est interdit
Il semble pourtant que l’on en ait envie



Relativité générale

Relativité générale

Il est si facile de comprendre la relativité générale
Ressentir cette force qui parfois vous avale

Une attraction plus forte que tout ce que vous connaissez
Une énergie qui régit tous les éléments de notre réalité

La gravité vous maintient inexorablement les pieds sur terre
Mais d’autres forces vous portent dans les nuages vers la lumière

De temps à autre un objet va se déplacer
Et l’espace-temps en vient à se déformer

Alors une bulle temporelle va s’ouvrir
Et avec elle les limites qu’on va franchir

Durant un instant ses courbes sont dévoilées
Juste un instant pouvoir les admirer

Le temps s’écoule comme une goutte
Plus aucun bruit ni aucun doute

Juste l’impression qu’on flotte pendant des heures
Le monde réel disparaît derrière cet écran de vapeur

Entre deux montagnes dans les bois
On voit briller une nova

On aura beau tout essayer
Impossible de contrer l’attirance de la gravité

L’espace se contracte encore
Aucun massage n’en calme le corps

Près de mon étoile le temps s’étire je l’ai vu
Seule la vodka reste « Absolut »




Laisser faire

Laisser faire

Laisser faire le temps
Laisser faire les gens
Laisser faire le vent

Arrêter de lutter
Arrêter de rêver
Arrêter de persévérer

S'il suffit de faire semblant
S'il faut juste se forcer à sourire
S'il reste encore un semblant de sentiment

Mais combien de temps ?
Mais combien de gens ?
Mais combien de plans ?

Dans tous vos conseils il faut laisser faire
Dans tous vos conseils on doit abandonner
Dans tous vos conseils aucun bon conseil

Je dois encore inventer un alphabet
Avoir assez de lettres pour nommer mes projets
Repousser les limites de l'abstrait


Est-ce qu'on s'en fou si c'est pas vrai ?




Darkside

Darkside

Le visage tiré marqué par la sonnerie du réveil agressé
par une trop courte nuit au bout du lit
Encore une nuit passée à regarder le plafond blanc
Dans son regard on peut voir la marque du temps
Étouffé par la chaleur caniculaire d’un mois de juillet
Oppressé par l’agitation des passants et de leur ballet
Figé dans mes pensées trop d’actes manqués
Je ne sais pas pourquoi tous les matins sont si compliqués
Et ce soir il va encore falloir veiller dans le noir
Comme Emmanuel quoi qu’il en coûte à coups de pelle
Concentré comme un soldat figé dans sa tranchée
Écrire des vers éphémères dignes d’Apollinaire
Accepter de regarder couler le sang des rêves brisés
Compter les kilomètres poursuivre le paraître
Faire reculer les limites laissez-moi avancer
Si je m’arrête je vais exploser
Il n’y a que les fanatiques qui arrivent à se rater
Je ne suis pas revenu pour rigoler
Pour passer du bon côté du classement
Qu’on arrête de dire que ce n’est pas le moment
À chaque mot à chaque non
À chaque verre à chaque fond
À chaque victoire à chaque réussite
C’est jamais assez pour éviter la fuite
Le macchabée le plus stylé
Le névrosé le plus futé
La discipline en overdose
Et le week-end se mettre des grandes doses
Se libérer de chaque addiction
Et retravailler ma diction
S’il faut tout essayer je le ferai
En attendant que ça fasse effet
Comme Michael j’ai pas le temps
Ça fait depuis 2003 que je t’attends





Amy

 Amy

Le printemps revient et je suis toujours vivant
Le soleil de sa lumière réchauffe la terre et nos cœurs
Tout semble parfait on passe un bon moment
Et sur les visages je vois passer les heures

Mais dans mon cœur reviennent les nuages
Ceux qui peuvent provoquer un naufrage
Je suis comme Amy quand ils sont dans les parages
Le vent se lève et je fuis devant l'orage

Après lui il n'y aura plus de regrets, plus d'espoirs
Ce ne seront plus les larmes qui mouilleront nos visages dans le noir
Le futur, effacé comme un dessin à la craie sur le trottoir
Quand même ton grand parapluie jaune ne permet plus d'y croire

J'ai joué toutes mes cartes avec constance
J'ai avancé avec bienveillance
Mais rien n'a pesé sur la balance
C'était déjà perdu d'avance

Quoi que l'on fasse,
Où que l'on se cache
On en revient toujours à son coté sombre
Entouré des décombres

Quand les nuages se dissiperont
Il ne restera plus rien à l'horizon
On reviendra au monde d'avant
Celui que l'on connaissait enfant

Back To Black.


 

Regarde

Regarde

 
Regardes moi, qu'est ce qu'on devient ?
Ça fait des années que je me retiens
Il semblerait que mon monde soit le tien
Enfin si tu le veux bien
 
Regardes toi, te sens-tu bien ?
Tu prends la vie comme elle vient
Sans même savoir si elle te convient
Mais pourquoi garder tes liens ?
 
 Regardes nous, tu ne vois rien ?
Si le soleil t'éblouit au loin
Retournes toi et regarde bien
Tu verras nos deux ombres main dans la main
 
Regardes les
Regardes toi
Regardes moi
Regardons nous